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Une pièce de théâtre : “La règle du jeu” à la Comédie-Française

La Comédie-Française fait son cinéma

Le fauteuil de Molière

Le fauteuil de Molière. ©LeRat/Soracha

Je ne suis pas peu fier.–  Nous sommes allés voir La Règle du jeu d’après Jean Renoir à la Comédie-Française et c’est moi, Le Rat fouineur de culture, qui fait la critique car j’ai adoré !

“Pour écrire le scénario de La Règle du jeu, Jean Renoir s’est inspiré des Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, mais aussi du Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux et du Mariage de Figaro de Beaumarchais dont il cite un extrait en ouverture du film. Autant de textes qui font partie du répertoire de la Comédie-Française. Il m’importait donc de penser la question de la mémoire de cette maison, du contact du passé avec le présent. Et ce à tous les niveaux, dans tout ce qui fait son identité : le Répertoire, le bâtiment, les anciens décors et costumes, la Troupe.  La Règle du jeu m’intéresse d’abord car ce film occupe une place très importante dans mon apprentissage et mon amour du cinéma. Ensuite, c’est un classique du cinéma et la réinterrogation des classiques est au coeur de mes recherches. Et enfin, ce choix rejoint un aspect majeur de mon travail, à savoir la relation entre théâtre et cinéma” (Christiane Jatahy, réalisation et mise en scène de la pièce).

Voilà toute l’explication de ce spectacle. A partir de là, il suffit de se laisser porter et de jubiler. Imaginer les Comédiens du Français essayant de faire chanter les spectateurs de la Comédie-Française, de les faire participer au spectacle dans le spectacle. Je vous le dis, ils ont du boulot ! Pourtant ils sont formidables. Avec une mention spéciale à Serge Bagdassarian fantastique.

Ai-je besoin de vous préciser que Pompona a détesté. Evidemment une chatte précieuse ne va pas au théâtre pour voir du cinéma ni pour faire des singeries. L’ours, les lapins, toute cette mise en scène l’a agacée.

Bat au contraire a trouvé le spectacle fort divertissant. La sorcière philosophe adore ces humains qui se déchirent – il faut bien avouer que le fond du spectacle n’est pas drôle -. Elle a également apprécié ce jeu constant entre spectacle et réalité qui vous perd vos repères au bout d’un moment.