post

La Gazette de Soracha – n° 2 : Naissance de Madame de Sévigné

Naissance de Marie de Rabutin-Chantal

portrait-de-madame-de-sevigne

Portrait-de-madame-de-sevigne Claude Lefèbvre, Portrait de Madame de Sévigné, Musée Carnavalet.

Le 5 février 1626, Marie de Rabutin-Chantal naît place Royale – au 1bis de l’actuelle Place des Vosges -. Orpheline très jeune, elle est élevée par la famille de Coulanges, par ses grands-parents maternels ; puis après leur mort, son oncle devient son tuteur. En 1644, elle épouse le marquis de Sévigné, parent du Cardinal de Retz : « monsieur de Sévigny m’estime et ne m’aime point ; moi je l’aime et ne l’estime point ». En 1646, naît sa fille, Françoise Marguerite, « la plus jolie fille de France » selon Bussy-Rabutin.

Une femme de lettres. – Après la mort de son mari dans un duel en 1651, la jeune veuve fréquente les princes et la haute noblesse, anime les salons parisiens par son charme, son esprit et sa conversation. A l’hôtel de Rambouillet, elle côtoie toute la société qui fait l’agrément de Paris : le duc de la Rochefoucauld, auteur des Maximes, le cardinal de Retz qui aurait écrit pour elle ses Mémoires de la Fronde, la veuve Scarron – future Madame de Maintenon – et se lie d’amitié avec Madame de La Fayette et Madeleine de Scudéry.

Read More

post

La Gazette de Soracha – n°1 : Gutenberg

Le 3 février 1468, Johannes Gensfleich zur Laden zum Gutenberg – dit Gutenberg -, inventeur de génie, est décédé à Mayence.

Anonymous_portrait_of_Johannes_Gutenberg_dated_1440,_Gutenberg_Museum

Né à Mayence vers 1400, Gutenberg  s’est installé en 1434 à Strasbourg où il a fait son apprentissage dans l’orfèvrerie. Il travaille les métaux – alliages, ciselures –  et la taille des pierres précieuses.
Gutenberg cherche à reproduire plus rapidement et en plus grand nombre les manuscrits médiévaux – appelés codex – réalisés par les moines copistes. Il crée des caractères mobiles en métal, formé d’un alliage de plomb, d’antimoine et d’étain, qui s’apparentent à l’écriture gothique utilisée par les moines.

Gutenberg invente la presse typographique et découvre l’encre grasse d’impression : la feuille à imprimer est posée sur les caractères mobiles, insérés dans un cadre métallique – appelé forme imprimante – , encrés manuellement. Compressée, la feuille se trouve imprimée. C’est le début de l’imprimerie en Occident.

Gutenberg imprime d’abord la Grammaire latine de Donat, les Lettres d’indulgence pour l’Eglise avant de passer à son oeuvre majeure : la Biblia latina. Cette oeuvre exceptionnelle est imprimée entre 1452 et 1455, sur parchemin – vélin – et sur papier, en format in-folio (2 volumes), composée sur deux colonnes de 42 lignes chacune. En trois ans, Gutenberg en imprime environ 180 exemplaires, prouesse technique pour l’époque, car aucun moine n’était capable de copier autant d’exemplaires dans le même laps de temps.

Un quart des exemplaires de la Bible de Gutenberg a été publié sur vélin et les trois quarts sur papier, les deux supports de l’écrit utilisés au XVe siècle. Le texte est d’abord imprimé en caractères noirs sur deux colonnes de 40 lignes chacune, très rapidement porté à 41 lignes, puis enfin à 42, par souci d’économie – d’où son appellation aujourd’hui de B 42 -. Des espaces  – appelés découverts en typographie – sont laissés vides pour y insérer des lettrines peintes par les moines ou autres enlumineurs. Des enluminures pouvaient également être ajoutées à la main sur certains feuillets pour faire de ces livres imprimés de vrais ouvrages d’art, comme l’étaient les codex. Chaque livre imprimé est ainsi personnalisé par son acheteur.

Les 48 exemplaires – dont 12 en velin – de la Bible de Gutenbert, aujourd’hui connus à travers le monde, sont donc uniques. La Bibliothèque Mazarine en possède un exemplaire papier complet. La Bibliothèque Nationale de France en possède deux : un exemplaire complet en vélin qui vient d’être numérisé, l’autre incomplet en papier, également numérisé.  Un exemplaire papier incomplet provenant de l’Abbaye de Saint-Bertin,  est conservé  à la bibliothèque municipale de Saint-Omer ; il est également numérisé.

La révolution Gutenberg a duré plus de cinq siècles. Une page se tourne ; la révolution numérique débute.

post

La Gazette de Soracha – n°17 – Judith Gautier

Judith Gautier est décédée dans sa villa du bord de mer, appelée « Le Pré-des-Oiseaux », à Saint-Énogat le 26 décembre 1917. Il y a 100 ans aujourd’hui.


Plage de Saint-Enogat

Vue de la plage de Saint-Enogat (Dinard). ©Le Rat/Soracha.

« Indépendante j’ai vécu, indépendante je vieillis, indépendante je mourrai. Je serai, toute mon existence, une sorte d’Extrême-Orientale détachée des choses de son temps et de son milieu ».

Résumé. – Judith Gautier est une femme exceptionnelle et passionnante, aux facettes multiples : « fille de » l’écrivain Théophile Gautier, intégrée dans le milieu littéraire et artistique de son temps, actrice du monde culturel de son époque, touche-à-tout extraordinaire, écrivain, journaliste, fervent soutien de Wagner et grande amie de Victor Hugo, première femme entrée à l’Académie Goncourt en 1910. Judith Gautier est un « chef d’œuvre de personnage ».

Les nombreux intervenants du passionnant colloque organisé par Yvan Daniel et Martine Lavaud pour le centenaire de la mort de Judith Gautier les 16 et 17 novembre dernier à la Sorbonne ont montré la richesse intellectuelle et la créativité foisonnante de cette femme hors du commun. Et le concert présenté par la société Judith Gautier, avec le soutien du service culturel de Paris-Sorbonne, avec la soprano Bernadette Mercier et le pianiste Jean-François Ballèvre a fait découvrir au public de nombreuses oeuvres musicales peu connues, notamment celles de Benedictus, grand ami de Judith Gautier.

Read More

post

La Gazette de Soracha – n° spécial – Centenaire 1917-2017 – Un ballet : Parade

Parade : une oeuvre d’art totale, synthèse créative d’artistes devenus illustres depuis.


Parade. Ballet réaliste en un tableau

Le Rideau rouge de Picasso. Rideau de scène pour le Ballet Parade.

18 mai 1917. – Est donnée en matinée au Théâtre du Châtelet la première de Parade. Ballet réaliste en un tableau, présenté par les Ballets Russes de Serge de Diaghilev, sur un argument de Jean Cocteau, illustré musicalement par Erik Satie, avec des décors et des costumes de Pablo Picasso, une chorégraphie de Léonide Masside. Sans oublier le programme écrit par Guillaume Apollinaire.

Au commencement. – A l’origine du ballet Parade, il y a un homme : Serge de Diaghilev. Une personnalité hors du commun. Né à Perm en Russie en 1872, élève de Rimski-Korsakov, fondateur du groupe Mir Iskousstva (Le Monde de l’Art) avec Léon Bakst et Alexandre Benois en 1898 et de la revue du même nom l’année suivante, Diaghilev arrive à Paris en 1906. Il fait découvrir au public parisien la musique russe par des concerts en 1907 et des opéras en 1908 avant de présenter le ballet Le Pavillon d’Armide avec Bakst et Benois le 18 mai 1909 au Théâtre de Châtelet puis de créer les “Ballets Russes” en 1911.

Read More

post

La Gazette de Soracha – n°16 – Elisabeth-Charlotte de Bavière , “Madame Palatine”

Elisabeth-Charlotte de Bavière – “Madame Palatine”

Elisabeth-Charlotte de Bavière, d’après Nicolas Largillière.

Elisabeth-Charlotte von der Pfalz, fille de l’Electeur palatin Karl Ludwig, est née le 27 mai 1652 à Heidelberg. Mariée à Monsieur, en novembre 1671, la « princesse électorale du Rhin » devient Madame, duchesse d’Orléans, belle-sœur de Louis XIV, puis mère du Régent à la mort de Louis XIV en 1715. Liselotte est décédée le 8 décembre 1722 à Saint-Cloud. « Voilà un deuil pour toute l’Europe » (Mathieu Marais, cit. Van der Cruysse).

Scribomane incurable. – « J’écris comme je parle, car je suis trop naturelle pour écrire autrement que je ne pense ». Liselotte est une épistolière polyglotte boulimique : elle a écrit plus de 60.000 lettres (Mme de Sévigné en comparaison en a écrit 1200 environ), dont 1/10e seulement est conservé, principalement en allemand (2/3) et en français (1/3), mais aussi en anglais et en néerlandais. Elle correspondait avec les cours royales de Prusse, d’Angleterre, de Suède, du Danemark, d’Espagne et de Sicile, avec la plupart des cours princières allemandes et les cours ducales de Lorraine, de Savoie et de Modène (Van der Cruysse).

Read More

post

La Gazette de Soracha – n°15 – Madeleine de Scudéry

Madeleine de Scudéry est née le 15 novembre 1607 au Havre. C’était il y a 410 ans !

Madeleine de Scudéry, Ecole française, Bibliotheque Municipale, Le Havre.

“L’amour est un je-ne-sais-quoi, qui vient je-ne-sais-où et qui finit je-ne-sais-quand”.

Résumé. – Madeleine de Scudéry est une grande dame de la littérature française du XVIIe siècle, auteur du Grand Cyrus et de Clélie, deux best-sellers à l’époque. « La reine des précieuses », « nouvel oracle de la galanterie » (évêque Antoine Godeau), « institutrice des mœurs » (Sainte-Beuve), Madeleine de Scudéry est l’une des premières femmes de lettres modernes. Décrite comme « l’Universelle » par ses contemporains italiens, admirée par La Fontaine et par Leibniz, Madeleine de Scudéry n’est nullement « une femme sottement savante » comme les caricature Molière dans Les Précieuses ridicules (1659) et Les Femmes savantes (1672).

Read More

post

Gazette de Soracha – n° 14 – Howard Phillips Lovecraft et Le Necronomicon

Howard Phillips Lovecraft est né le 20 août 1890 à Providence (Rhode Island).

Lovecraft

Lovecraft en 1915.

Résumé.–  Lovecraft est l’un des plus grands auteurs de la littérature fantastique. Sa vision et sa conception du fantastique restent uniques : il a créé une mythologie et une cosmogonie originales – des démons hideux, répugnants, puants : Azathoth, « Maître de Toutes Choses », Nyarlathotep « le chaos rampant », Yog-Sothoth « le Tout-en-Un et le Un-en-Tout » et bien sûr Cthulhu –, un univers propre peuplé de villes imaginaires – Dunwich (Massachussets), Kingsport, Innsmouth – dont l’une, Arkham, abrite l’Université Miskatonic dans laquelle se trouve une bibliothèque extraordinaire possédant des livres interdits dont un exemplaire du mythique Necronomicon. A partir de 1930, Lovecraft écrit à ses correspondants qu’il va s’arrêter d’écrire car il n’a plus rien à dire. Atteint d’un cancer de l’intestin, il meurt le 15 mars 1937.

Read More

post

Gazette de Soracha n° 13 – Louise de La Vallière

Louise de la Baume Le Blanc, duchesse de La Vallière, première maîtresse de Louis XIV, est née le 6 août 1644.

« C’était une petite violette qui se cachait sous l’herbe, et qui était honteuse d’être maîtresse, d’être mère, d’être duchesse. Jamais il n’y en aura sur ce moule-là » (Mme de Sévigné).

Louise de la Valliere

Jean Nocret, Louise de la Vallière.

Résumé. – En juillet 1661, Louise de La Baume Le Blanc devient, à 17 ans, la maîtresse du roi. Louise est follement éprise de Louis : « elle ne songeait qu’à être aimé du roi et à l’aimer » (Mme de La Fayette). Après la mort de la reine-mère Anne d’Autriche, en 1666, elle devient la maîtresse officielle de Louis XIV. Puis son prestige diminue et, de 1667 à 1674, la jeune femme se voit contrainte de partager son titre de favorite du roi avec Madame de Montespan qui l’a supplantée auprès du roi. Le 3 juin 1674, Louise entre au Carmel de l’Incarnation et devient, l’année suivante, sœur Louise de la Miséricorde. Elle s’éteint le 6 juin 1710 après 35 ans de vie religieuse.

 

 

Une jeunesse heureuse.- Françoise-Louise, appelée Louise, est née à Tours le 6 août 1644 dans une famille de petite noblesse. Elle passe son enfance à Reugny dans la campagne tourangelle où elle reçoit une éducation soignée. Après le décès de son père en 1651, sa mère se remarie avec le premier maître d’hôtel de Gaston d’Orléans. Après avoir passé sa vie à comploter contre son frère Louis XIII et à attiser la fronde contre son neveu Louis XIV, Gaston d’Orléans, s’est installé à Blois dans une retraite-exil. Une petite cour s’est formée autour de son épouse Marguerite de Lorraine et de ses trois filles, Marguerite-Louise d’Orléans, Elisabeth dite Melle d’Alençon, et Françoise-Madeleine dite Melle de Valois. Parmi les demoiselles d’honneur, Louise de La Vallière apprend les bonnes manières et parfait son éducation.

Read More

post

La Gazette de Soracha n° 12 – Martyre de Blandine en 177 à Lyon

Le martyre de Blandine, esclave chrétienne, a lieu du 1er au 3 août 177 dans l’amphithéâtre à Lyon.

Lion. Détail de l'Afrique. Versailles

Lion léchant le pied d’une femme. Détail de la statue L’Afrique de Sybraique et Cornu, parterre du Nord, Jardins de Versailles. ©Le Rat/Soracha.

Le christianisme a très probablement pénétré en Gaule méridionale dès le Ier siècle. Le premier témoignage de l’existence d’une communauté chrétienne à Lyon date de 177 : c’est la Lettre des chrétiens de Vienne et de Lyon à leurs frères d’Asie. Cette lettre, envoyée en Asie Mineure, a été rédigée par un anonyme relatant la persécution dont ces chrétiens furent victimes avec leur premier évêque Pothin.

Des copies de cette lettre ont circulé en Orient et l’une d’entre elles a été conservée dans la bibliothèque chrétienne de Césarée de Palestine et a été publiée, en l’an 300 environ, par Eusèbe, prêtre de cette ville, dans son Histoire ecclésiastique (V, I, 3-63 ; 2, 1-8 ; 3, 1-3).

En 177, l’empereur Marc Aurèle prend un rescrit contre les chrétiens et ordonne de punir ceux qui troublent le peuple par l’introduction de nouveaux cultes. Les arrestations se multiplient dans la communauté à Lyon :

« Tout d’abord, ils endurèrent généreusement les sévices que la foule ameutée multipliait contre eux. Hués, frappés, traînés à terre, dépouillés, lapidés, séquestrés, ils subirent tout ce qu’une populace enragée se plaît à infliger à des adversaires et à des ennemis. Puis on les fit monter au forum. Interrogés devant le peuple par le tribun et les premiers magistrats de la ville, ils confessèrent leur foi ; ils furent ensuite enfermés dans la prison jusqu’à l’arrivée du légat. Plus tard, ils furent conduits devant le légat et cet homme usa de toute la cruauté habituelle à notre égard ».

Eusèbe n’a transmis dans ses extraits que neufs noms de martyrs, parmi lesquels l’évêque Pothin, âgé de 90 ans qui meurt en prison, et Blandine, jeune esclave, qui ne se renie pas et est envoyée dans l’amphithéâtre.

Dans le grand sanctuaire des Trois-Gaules situé au sommet de la colline de la Croix-Rousse, les délégués des 60 peuples gaulois se réunissent, à compter du 1er août de chaque année, en l’honneur du culte impérial. L’amphithéâtre sert de cadre aux jeux donnés à cette occasion. Les délégués prennent place aux premiers rangs et le grand-prêtre des Trois Gaules siège dans la loge d’honneur.

C’est à l’occasion des jeux donnés les 1er, 2 et 3 août 177 qu’eut lieu le martyre de Blandine :

Le premier jour, Blandine « fut suspendue à un poteau et exposée pour être la pâture des bêtes lâchées contre elle … et ce jour-là, aucune des bêtes ne la toucha ; elle fut détachée du poteau, ramenée dans la prison et gardée pour un autre combat » (Eusèbe, Hist. Eccl., V, 1, 41-42).

Le troisième jour, dernier jour des jeux, Blandine est à nouveau conduite dans l’arène : « Après les fouets, après les fauves, après le gril, elle fut finalement jetée dans un filet et livrée à un taureau. Longtemps elle fut projetée par l’animal, mais elle ne sentait rien de ce qui lui arrivait, à cause de l’espérance et de l’attente de ce en quoi elle avait cru et de sa conversion avec le Christ : elle fut sacrifiée elle aussi ; et les païens eux-mêmes avouaient que jamais chez eux une femme n’avait souffert d’aussi grandes et d’aussi nombreuses tortures » (Eusèbe, Hist. Eccl., V, 1, 56).

 

 

post

La Gazette de Soracha – n° 11 – Manière de montrer les jardins

Des manières de montrer les Jardins de Versailles

La première version de la Manière de montrer les jardins de Versailles est tracée par Louis XIV le 19 juillet 1689 à 6 heures du soir, à l’occasion de la visite de la reine d’Angleterre Marie-Béatrix d’Este, épouse de Jacques II, en exil en France.

Plan des jardins de Versailles.

« Mardi 19 – La Reine d’Angleterre vint ici voir les eaux, dont elle n’avait vu que la moindre partie. En l’attendant le Roi fit faire l’exercice à ses mousquetaires dans la cour ; il y eut une grande collation au Marais et une autre aux Trois-Fontaines. La Reine partit de la fontaine de Neptune » (Dangeau).

La première version de la Manière de montrer les jardins de Versailles – sur les six rédigées entre 1689 et 1705 par Louis XIV –  est aussi la plus courte.

Suivez le  parcours en visualisant les bosquets et bassins tels qu’ils sont aujourd’hui. Bonne promenade!

 

« En sortant des bains [c’est-à-dire du château], aller sur le milieu de l’Orangerie [Orangerie aujourd’hui] ; après du côté du Labyrinthe [bosquet de la reine aujourd’hui], y faire une pause pour considérer les orangers et le château.

Passer sur le haut de Latone [bassin de Latone aujourd’hui], y faire une pause, aller au Marais [Bosquet des bains d’Apollon aujourd’hui], où il y aura du fruit et des glaces. Descendre à Cérès [Bassin de Cérès aujourd’hui] et à Flore [Bassin de Flore aujourd’hui].

Entrer aux bains d’Apollon [Bosquet des Dômes aujourd’hui], en faire le tour. Aller à l’Encellade [Bosquet de l’Encelade aujourd’hui], sortir par en bas pour aller à la salle du Conseil [Bosquet de l’Obélisque aujourd’hui].

Revenir passer à Flore [Bassin de Flore aujourd’hui]. Entrer à la Montagne [Bosquet de l’Étoile aujourd’hui]. Aller au Théâtre [Bosquet du Théâtre d’eau aujourd’hui] passant par Cérès. [Bassin de Cérès aujourd’hui] Venir repasser devant le Marais [Bosquet des bains d’Apollon aujourd’hui] sans y entrer.

Aller aux trois fontaines [Bosquet des Trois Fontaines aujourd’hui] par le haut, y faire trouver des glaces. Descendre pour aller à Neptune [Bassin de Neptune aujourd’hui], faire le tour du Dragon [Le Dragon aujourd’hui]. Entrer à l’arc de triomphe [Bosquet de l’arc de Triomphe aujourd’hui].

Repasser à Neptune [Bassin de Neptune aujourd’hui], faire le tour en dehors, faire trouver les carrosses à la grille qui va à Trianon “.

Ce premier parcours ne comprend que le Parterre d’Eau et les bosquets de la partie nord du Parc. Louis XIV  ignore  les sculptures et vases qui ornent le parc pour ne décrire que  des lieux et  l’atmosphère de grandeur qui émane de ces lieux.