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Comment ! Vous ne connaissez pas Soracha?

Des expériences culturelles ludiques, pour les adultes, les familles et les entreprises,  présentées par des conteurs de culture atypiques …

Soracha.fr - Bandeau des trois personnages

Vous êtes ici dans le monde merveilleux de Bat la Sorcière philosophe, Le Rat fouineur de culture et Pompona la Chatte précieuse, les trois conteurs de culture de Soracha.

Vous souhaitez rester dans le monde réel ? Vous cherchez une activité?

 

Visiteur pressé, passez votre chemin. Esprit curieux, donnez libre cours à votre imagination…

1.Plongez dans nos histoires extraordinaires :

animal fantastiquePour fêter la nouvelle année Soracha qui a débuté le 28 février 2017, Bat la Sorcière, Le Rat et Pompona la Chatte ont organisé une grande fête:lisez le numéro spécial !

Journal de BatLe 20 août 2017, Bat la sorcière philosophe a commencé un journal. La voici partie à la recherche du Necronomicon dans sa traduction grecque de 1692. Lisez son journal

2. Lisez avec gourmandise les contes de Charles Perrault:

  • Retrouvez Le Chat botté, un très cher ami de Pompona la Chatte.
  • Lisez l’extrait de Cendrillon choisi par Bat la sorcière philosophe pour son hommage à Charles Perrault.
  • Le Rat vous propose de relire le Petit Chaperon rouge de Charles Perrault. Vous souvenez-vous de la fin de l’histoire? Ne confondez-vous pas avec le conte des frères Grimm?

3. Découvrez les mois de l’Année Soracha en poésie : an Ian II.

4. Plongez-vous dans les Fables de Jean de La Fontaine qui nous racontent des histoires de rat, de chat, de loup et de lion.

5. Découvrez la sélection de morceaux choisis par Bat :

6. Notre hommage à la cathédrale Notre-Dame de Paris :

  • Esmeralda, Quasimodo et Notre-Dame, morceaux choisis. Notre-Dame de Paris de Victor Hugo.

 

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La Critique de Soracha

Un autre regard sur l’actualité culturelle. Suivez les avis et coups de coeur de nos conteurs de culture et vivez la culture passionnément!

La critique de Soracha

Nos trois conteurs de culture – Bat la sorcière philosophe, Le Rat fouineur de culture et Pompona la chatte précieuse – aiment courir les expositions, visiter les musées, sortir à l’opéra, au théâtre et au cinéma, bouquiner ou écouter de la musique. A chacun ses thèmes de prédilection. Découvrez leurs opinions, partagez leurs émotions, suivez leurs passions.

La Critique de Soracha :

Année 2018 :

Un livre : N’abandonnez jamais, ne renoncez à rien de Francis Huster.
Un spectacle : le Cercle de Whitechapel
Deux expositions : Delacroix
Un opéra : les Huguenots de Meyerbeer
Un livre : Lykaia de DOA
Un spectacle : La nostalgie des blattes de Pierre Notte

Année 2017 :

Une exposition : Fêtes et divertissement à la Cour
Une pièce de théâtre : Le petit maitre corrigé de Marivaux à la Comédie Française
un film : La mort de Louis XIV d’Albert Serra
Une exposition : Grands Moghols aux Maharajahs au Grand Palais 
Une exposition : Valentin de Boulogne au Louvre 
Une pièce de théâtre : Bajazet de Racine 
Un spectacle : La Fontaine en 10 leçons au Théâtre de l’île Saint-Louis
Une exposition ; Golem au Mahj 
Une exposition : Rétrospective David Hockney à Beaubourg 
Une pièce de théâtre : Tartuffe de Molière 
Un spectacle : La règle du jeu à la Comédie Française
Un spectacle : Le Ballet Royal de la Nuit à l’Opéra de Versailles 
Un spectacle : Franck Ferrand au théâtre Saint-Antoine

Année 2016 :

Une exposition : Les studios de Walt Disney
Une exposition : Nourrir au front

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Les Flâneries de Soracha

Découvrez les lieux préférés de Bat, Le Rat et Pompona, les jardins cachés, les sites méconnus, les fontaines magiques … Sortez et suivez-les.

Les flâneries de Soracha

Muser et s’amuser. Vous adorez flâner et vous promener, votre esprit et vos sens sont toujours en éveil. Bat la sorcière philosophe, Le Rat fouineur de culture et Pompona la chatte précieuse vous proposent des promenades pittoresques, des “portraits” de lieux qu’ils aiment, des quizz pour tester vos connaissances.
Allez, nez au vent!

 

Découvrez nos lieux incontournables et les flâneries qu’ils nous inspirent:

Les Arènes de Lutèce (Paris, 5e)
Trois clochers à travers Paris (Paris, 5e)
Cimetière du Père Lachaise (Paris, 20e)
Square Oronce Fine (Paris, 5e)

Retrouvez nos flâneries en hommage à des personnes célèbres:

Hommage printanier à Eugène Delacroix
Hommage à Charles Perrault

 

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La Gazette de Soracha

Raconter la petite histoire pour éclairer la grande. Chroniques des temps passés, intrigues, scandales littéraires. A lire sans modération !

Landing page la Gazette de Soracha

La Gazette de Soracha vous expose les événements historiques, les nouvelles importantes et les manifestations artistiques et littéraires qui ont occupé les esprits en leur temps.
La Gazette de Soracha vous relate aussi les vies de personnages célèbres, des intrigues et des potins dans l’esprit de leur temps, des faits de société et des actualités des époques passées.
Lisez la Gazette de Soracha avec gourmandise, aiguisez votre curiosité et divertissez-vous.

Liste des Gazette de Soracha :

2018 :

N°1 : 550ème anniversaire de la mort de Gutenberg
N°2 : Naissance de Madame de Sévigné
N°3 : Mort de Jean de La Fontaine
N°4 : Naissance d’Eugène Delacroix
N°5 : Parade
N°6 : Naissance de La Grande Mademoiselle
N°7 : Mort de Madeleine de Scudéry
N°8 : Mort de Louise de La Vallière
N°9 : Naissance d’Henriette-Anne d’Angleterre
N°10 : Isidore Ducasse ou le comte de Lautréamont

2017 :

N°1 : Phèdre de Racine 
N°2 : La fuite à St Germain en Laye
N°3 : Naissance de Charles Perrault
N°4 : Baptême de Molière 
N°5 : Mort d’Anne d’Autriche 
N°6 : Mort de Gutenberg 
N°7 : Mort de Jean de La Fontaine
N°8 : Mort de Madame de Sévigné 
N° 9 : Célébration du mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse à Saint-Jean-de-Luz                                                       N° Spécial : Divertissements de 1674 à Versailles 
N°10 : Louis XIV à Sceaux, 12 juillet 1677
N°11 : Manière de montrer les jardins de Versailles
N°12 : Martyre de Blandine en 177 à Lyon 
N°13 : Naissance de Louise de La Vallière
N°14 : Naissance Howard Phillips Lovecraft 
N°15 : Naissance de Madeleine de Scudéry 
N°16 :  Mort de Elisabeth-Charlotte de Bavière , “Madame Palatine”
N°Spécial : Centenaire 1917-2017 – Un ballet : Parade 
N°17 : Mort de Judith Gautier  

2016 :

N°1 : Célébration du mariage de Louis XIII et d’Anne d’Autriche

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Charles Leconte de Lisle – “Juin”

“Juin” de Charles Leconte de Lisle

Les prés ont une odeur d’herbe verte et mouillée,
Un frais soleil pénètre en l’épaisseur des bois,
Toute chose étincelle, et la jeune feuillée
Et les nids palpitants s’éveillent à la fois.

Les cours d’eau diligents aux pentes des collines
Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ;
Ils chantent au milieu des buissons d’aubépines
Avec le vent rieur et l’oiseau du matin.

Les gazons sont tout pleins de voix harmonieuses,
L’aube fait un tapis de perles aux sentiers,
Et l’abeille, quittant les prochaines yeuses,
Suspend son aile d’or aux pâles églantiers.

Sous les saules ployants la vache lente et belle
Paît dans l’herbe abondante au bord des tièdes eaux ;
La joug n’a point encor courbé son cou rebelle,
Une rose vapeur emplit ses blonds naseaux.

Et par delà le fleuve aux deux rives fleuries
Qui vers l’horizon bleu coule à travers les prés,
Le taureau mugissant, roi fougueux des prairies,
Hume l’air qui l’enivre, et bat ses flancs pourprés.

La Terre rit, confuse, à la vierge pareille
Qui d’un premier baiser frémit languissamment,
Et son oeil est humide et sa joue est vermeille,
Et son âme a senti les lèvres de l’amant.

O rougeur, volupté de la Terre ravie !
Frissonnements des bois, souffles mystérieux !
Parfumez bien le coeur qui va goûter la vie,
Trempez-le dans la paix et la fraîcheur des cieux !

Assez tôt, tout baignés de larmes printanières,
Par essaims éperdus ses songes envolés
Iront brûler leur aile aux ardentes lumières
Des étés sans ombrage et des désirs troublés.

Alors inclinez-lui vos coupes de rosée,
O fleurs de son Printemps, Aube de ses beaux jours !
Et verse un flot de pourpre en son âme épuisée,
Soleil, divin Soleil de ses jeunes amours !

Charles Leconte de l’Isle,

 

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Les Flâneries de Soracha – n°1 : Les Arènes de Lutèce

Découvrez le charme paisible des Arènes de Lutèce

Square des Arènes de Lutèce

Vue, du haut des gradins, des vestiges de l’Amphithéâtre à scène gallo-romain. Square des Arènes de Lutèce, Paris 5e. © Le Rat/Soracha

Lieu de visite.Le Rat et Pompona la Chatte apprécient le square des arènes de Lutèce, situé dans le 5e arrondissement de Paris, dans lequel se trouvent les vestiges de l’amphithéâtre à scène gallo-romain.


Déscription de la visite:

Le Rat et Pompona vous proposent chacun une fable de Soracha « Moi, Ratus Maximus, gladiateur » et « Lollia Pompona aux jeux de l’amphithéâtre » pour vous familiariser avec ce lieu de spectacles et de loisirs, très apprécié dans l’Antiquité romaine.

Aujourd’hui, il ne reste que quelques vestiges de l’amphithéâtre à scène construit au Ie siècle de notre ère qui était, à l’époque, presque aussi grand que les arènes de Nîmes. Quelques vestiges certes, mais parmi les plus anciens de la capitale, du temps où Paris s’appelait Lutèce.

Point de spectaculaire pour ce site historique, mais un charme indéniable qui invite à la « muserie ».
Hors des circuits touristiques, le square des Arènes de Lutèce, situé dans le Quartier Latin (5e arr. Paris) est une halte bien reposante : assis sur les gradins, vous pourrez contempler vestiges restaurés et alentours.

Les Arènes de Lutèce sont adossées à la rue Monge. On y entre soit par un passage situé au niveau du 49 de la rue Monge, creusé à la fin du XIXe siècle, qui mentionne la découverte des arènes en 1869 pour la partie nord et en 1883 pour la partie sud. Un casque de gladiateur, au sommet de l’entrée, nous rappelle que l’amphithéâtre accueillait les combats de gladiateurs.

On peut aussi entrer dans le square par la rue de Navarre ; descendez la longue allée jusqu’au centre de l’arène ou suivez les petits chemins pour monter au sommet des gradins et avoir une vue d’ensemble.

Des arbres extraordinaires ont poussé dans le square des arènes de Lutèce, tel ce Faux de Verzy, planté en 1905. Il s’agit d’un hêtre au tronc noueux et difforme, aux branches tordues entrelacées avec une cime en parasol.

« Sortez des sentiers battus : vivez une expérience unique avec Le Rat ou Pompona la Chatte ! »


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“Premier mai” de Victor Hugo

“Premier mai” de Victor Hugo

Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
Je ne suis pas en train de parler d’autres choses.
Premier mai ! l’amour gai, triste, brûlant, jaloux,
Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ;
L’arbre où j’ai, l’autre automne, écrit une devise,
La redit pour son compte et croit qu’il l’improvise ;
Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur,
Clignent leurs gros sourcils et font la bouche en coeur ;
L’atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine
Des déclarations qu’au Printemps fait la plaine,
Et que l’herbe amoureuse adresse au ciel charmant.
A chaque pas du jour dans le bleu firmament,
La campagne éperdue, et toujours plus éprise,
Prodigue les senteurs, et dans la tiède brise
Envoie au renouveau ses baisers odorants ;
Tous ses bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans,
Dont l’haleine s’envole en murmurant : « Je t’aime ! »
Sur le ravin, l’étang, le pré, le sillon même,
Font des taches partout de toutes les couleurs ;
Et, donnant les parfums, elle a gardé les fleurs ;
Comme si ses soupirs et ses tendres missives
Au mois de mai, qui rit dans les branches lascives,
Et tous les billets doux de son amour bavard,
Avaient laissé leur trace aux pages du buvard !
Les oiseaux dans les bois, molles voix étouffées,
Chantent des triolets et des rondeaux aux fées ;
Tout semble confier à l’ombre un doux secret ;
Tout aime, et tout l’avoue à voix basse ; on dirait
Qu’au nord, au sud brûlant, au couchant, à l’aurore,
La haie en fleur, le lierre et la source sonore,
Les monts, les champs, les lacs et les chênes mouvants,
Répètent un quatrain fait par les quatre vents.

Saint-Germain, 1er mai 1838.

Victor Hugo Les contemplations

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Une expérience théâtrale : “La Fontaine en 10 leçons”

Nous avons beaucoup aimé “La Fontaine en 10 leçons” au Théâtre de l’île Saint-Louis Paul Rey

La Fontaine en dix lecons

Verre et rose. Décor du spectacle. ©Le Rat de Soracha

L’objectif de Jérôme Hauser est de divertir avec des textes classiques, de montrer que les thèmes abordés dans les Fables de La Fontaine qu’il a choisies sont toujours d’actualité.

Le pari est gagné. Mais il est vrai que Bat, Le Rat et moi apprécions beaucoup La Fontaine et que nous connaissons bien ses fables et sa vie.

Bat était enchantée d’entendre “Le lion amoureux”, dédiée à Françoise Marguerite de Sévigné, « la plus jolie fille de France » selon Bussy-Rabutin, courtisée sans succès par Louis XIV :

« Sévigné, de qui les attraits / Servent aux Grâces de modèle, / Et qui naquîtes toute belle,/ A votre indifférence près, /Pourriez-vous être favorable /Aux jeux innocents d’une Fable / Et voir, sans vous épouvanter, / Un lion qu’Amour sut dompter ?

Le Rat a adoré La fable “Le Corbeau et le Renard” créée en verlan par Fabrice Lucchini et reprise par Jérôme Hauser. Elle tombait à point après “Le Rat et l’éléphant” dont il trouvait le choix déplorable et qui l’avait rendu fort bougon. Pour ceux qui l’auraient oubliée, je vous rafraîchis la mémoire avec la chute :  “Il [Le Rat] en aurait dit davantage : / Mais le chat, sortant de sa cage, / lui fit voir en moins d’un instant/ Qu’un rat n’est pas un éléphant”.

Quant à moi, j’ai trouvé les liaisons entre les Fables fort bien faites et j’ai découvert un texte ” le mot” de Victor Hugo que je ne connaissais pas. Et oui ! Allez voir le spectacle et vous comprendrez pourquoi Victor Hugo.

 

 

 

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La Gazette de Soracha – n° 8 : Madame de Sévigné

Le 17 avril 1696, Madame de Sévigné est décédée à Grignan.

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Portrait-de-madame-de-sevigne Claude Lefèbvre, Portrait de Madame de Sévigné, Musée Carnavalet.

Le 5 février 1626, Marie de Rabutin-Chantal naît place Royale – au 1bis de l’actuelle Place des Vosges -. Orpheline très jeune, elle est élevée par la famille de Coulanges, par ses grands-parents maternels ; puis après leur mort, son oncle devient son tuteur. En 1644, elle épouse le marquis de Sévigné, parent du Cardinal de Retz : « monsieur de Sévigny m’estime et ne m’aime point ; moi je l’aime et ne l’estime point ». En 1646, naît sa fille, Françoise Marguerite, « la plus jolie fille de France » selon Bussy-Rabutin.

Une femme de lettres. – Après la mort de son mari dans un duel en 1651, la jeune veuve fréquente les princes et la haute noblesse, anime les salons parisiens par son charme, son esprit et sa conversation. A l’hôtel de Rambouillet, elle côtoie toute la société qui fait l’agrément de Paris : le duc de la Rochefoucauld, auteur des Maximes, le cardinal de Retz qui aurait écrit pour elle ses Mémoires de la Fronde, la veuve Scarron – future Madame de Maintenon – et se lie d’amitié avec Madame de La Fayette et Madeleine de Scudéry.

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Une pièce de théâtre : Bajazet de Racine

La pièce Bajazet de Jean Racine est présentée en alternance au Théâtre du Vieux Colombier jusqu’au 7 mai 2017

Bajazet-de-Racine

Bat la Sorcière, Pompona la Chatte et moi sommes allés hier soir au Théâtre du Vieux Colombier assister à la représentation de Bajazet.

La première représentation a vraisemblablement eu lieu le 5 janvier 1672 à l’hôtel de Bourgogne. La Champmeslé jouait Atalide et non Roxane ; le succès fut éclatant. En 1698, ce fut la première « comédie sérieuse » vue à Versailles par la duchesse de Bourgogne.

Faisons court. Quand la pièce commence, voilà plusieurs mois que le Sultan Amurat est parti assiéger Babylone. Il a confié le pouvoir à sa favorite Roxane et a ordonné la mort de son frère Bajazet, enfermé depuis toujours au sérail. Le vizir Acomat complote pour prendre le pouvoir, Roxane aime Bajazet qui n’aime pas la sultane car il aime en secret Atalide, amour réciproque. Vous l’avez compris : la tragédie est en place. Deux heures plus tard, tout ce petit monde est mort, sauf le vizir qui s’enfuit alors qu’Amurat est sur le retour.

« C’est comme un bal masqué. Le monde des Liaisons dangereuses. Ces gens-là ne sont occupés que d’eux-mêmes. Ils se font des plaies horribles, se disent des choses tendres, de tout près, avec élégance, en alexandrins. L’alexandrin ici n’est pas une gêne. Il est l’instrument même de la cruauté » (Antoine Vitez, Le théâtre des idées, Gallimard, extrait).

Je vous en livre un petit exemple de ce cher Acomat – joué par un Denis Podalydès excellent -: « Ne tardons plus, marchons ; et, s’il faut que je meure, / mourons ; moi, cher Osmin, comme un vizir ; et toi / comme le favori d’un homme tel que moi ».

Pour le reste, la scène est plongée dans un clair-obscur propice à l’assoupissement. Bajazet est l’une des pièces les moins jouées de Racine et je comprends pourquoi. Mais bien évidemment, Bat et Pompona ne partagent pas cette opinion. Bat est toujours sensible à ces héroïnes raciniennes, tantôt sujettes à une prompte vengeance si elles sont rejetées, tantôt désespérées de voir leur amant condamné et mis à mort par leurs rivales.

Quant à Pompona, elle adore ces histoires d’amour impossibles, ces déchirements inutiles qui la comblent de bonheur, le temps d’une représentation théâtrale. Et elle a apprécié le jeu de Clotilde de Bayser dans le rôle de Roxane.

Informations pratiques sur le site de la Comédie française.